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Drive (Nicolas Winding Refn)

note: 5Drive… Slow and furious! (Twitter @HuguesRichol) Hugues - 15 avril 2017

C’est la nuit…
Les images démarrent sur un homme de dos, il a ce blouson étrange, un scorpion y est brodé ; il tient d’une main un téléphone mobile, les yeux rivés sur une fenêtre qui pourrait être celle d’une chambre d’hôtel ou de son appartement, il entretient un mystérieux interlocuteur des règles qu’il entend imposer avant d’accepter un « job » …
La journée, il exerce le dangereux métier de cascadeur « automobile » ; la nuit, il se livre à une autre activité, tout aussi dangereuse, pilote pour bandits « de grand chemin », avec perfection, loyauté et comme code de conduite absolu de ne jamais s’impliquer autrement qu’au volant… serment que rien ne saurait rompre.
Il ne semble pas avoir d’amis ou de famille, son seul « proche » est celui qui lui trouve ses contrats, pour le jour et la nuit, un garagiste boiteux.
Derrière cette façon invariable qu’il a de mâcher un cure-dent, cette mélancolie qui se dégage de lui, il cache quelque chose, c’est certain… mais quoi ?
Ce « driver » là va nous révéler qu’il est aussi un redoutable guerrier à la violence immédiate et implacable.
Pour un amour qui ne dit pas son nom, il va rompre son serment et transcender la mort, dans une tranquille acceptation de l’inévitable.
Ni franchement voyou, ni véritable gangster, êtes-vous prêt à accepter l’idée qu’il puisse être un héros ?