Hubert
Ben Gijsemans
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Album autour des chefs-d'oeuvre des musées des Beaux-Arts de Bruxelles. ©Electre 2016
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Exemplaires
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Description
- Titre(s)
- Hubert
- Auteur(s)
- Ben Gijsemans (Illustrateur, Auteur)Monique Nagielkopf (Traducteur)
- Collation
- 86 p. ; ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm
- Centre(s) d'intérêt
- Coup de coeur
- Année
- 2016
- Sujet(s)
- Art : thème : bande dessinéeSolitude : thème : bande dessinée
- Genre
- BD
- Identifiant
- 2-505-06409-1
- Langue(s)
- français
- Notes
- Coup de coeur
- Résumé
- Album autour des chefs-d'oeuvre des musées des Beaux-Arts de Bruxelles. ©Electre 2016
- Prix
- 19,99 EUR
- Editeur(s)
- Dargaud
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Médias
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Avis
Des lecteurs
le 10 octobre 2018
Hubert
Je ne suis pas une grande lectrice de BD, mais HUBERT m’a énormément touchée.
Un graphisme tout en délicatesse pour raconter l’histoire de ce petit homme entre deux âges, timide et réservé. En même temps Hubert Luyten n’est pas un être falot, c’est un solitaire, quelqu’un qui fuit toutes les relations humaines, mais auquel le lecteur s’attache au fil des pages. C’est un homme tout rond et les deux points que sont ses yeux derrière ses lunettes livrent toute sa vie intérieure. Il voue une grande passion à la peinture et passe ses loisirs au Musée des Beaux-Arts de Belgique. Il n’hésite pas à se déplacer et aller à Paris au Musée d’Orsay pour contempler l’Olympia de Manet. Il photographie des tableaux de femmes, de femmes nues peintes par de grands maîtres que, rentré chez lui, il reproduit en peinture. Le trait de Ben Cijsemans tout en finesse raconte énormément d’Hubert dans un livre presque sans paroles. La longueur du voyage que fait un jeune homme avec ce taiseux est magnifiquement exprimée par ces dessins répétitifs de la voiture.
Un dessin fin, sobre, dans des tons feutrés de bistre, seulement éclairé de couleurs lorsque la vie apparait avec cette jeune-femme de l’immeuble d’en face qui arrose ses plantes à sa fenêtre, légèrement vêtue et deviendra sa nouvelle source d’inspiration. Ce n’est pas le début d’une idylle, mais la vie qui s’impose.
Un graphisme tout en délicatesse pour raconter l’histoire de ce petit homme entre deux âges, timide et réservé. En même temps Hubert Luyten n’est pas un être falot, c’est un solitaire, quelqu’un qui fuit toutes les relations humaines, mais auquel le lecteur s’attache au fil des pages. C’est un homme tout rond et les deux points que sont ses yeux derrière ses lunettes livrent toute sa vie intérieure. Il voue une grande passion à la peinture et passe ses loisirs au Musée des Beaux-Arts de Belgique. Il n’hésite pas à se déplacer et aller à Paris au Musée d’Orsay pour contempler l’Olympia de Manet. Il photographie des tableaux de femmes, de femmes nues peintes par de grands maîtres que, rentré chez lui, il reproduit en peinture. Le trait de Ben Cijsemans tout en finesse raconte énormément d’Hubert dans un livre presque sans paroles. La longueur du voyage que fait un jeune homme avec ce taiseux est magnifiquement exprimée par ces dessins répétitifs de la voiture.
Un dessin fin, sobre, dans des tons feutrés de bistre, seulement éclairé de couleurs lorsque la vie apparait avec cette jeune-femme de l’immeuble d’en face qui arrose ses plantes à sa fenêtre, légèrement vêtue et deviendra sa nouvelle source d’inspiration. Ce n’est pas le début d’une idylle, mais la vie qui s’impose.
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